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Une ou plusieurs personnes se livrant à la dérive renoncent, pour une durée plus ou moins longue, aux raisons de se déplacer et d’agir qu’elles se connaissent généralement, aux relations, aux travaux et aux loisirs qui leur sont propres, pour se laisser aller aux sollicitations du terrain et des rencontres qui y correspondent.

Guy Debord

PARIS Dérive est une partition photographique rythmant mes projets aux États-Unis. Réalisée dans Paris, ma ville de résidence, la série fait référence à la Théorie de la Dérive que Guy Debord élaborait en 1956. Dans son traité, le poète et écrivain invite le citadin à trouver de nouvelles perceptions dans l’espace urbain, l’enjoignant à laisser les émotions et les impressions guider ses parcours en ville. Il exhorte à s’ouvrir à de nouveaux chemins reliant un point à l’autre pour sortir du rythme quotidien et découvrir.
En écho aux injonctions de Guy Debord, les photographies de Paris dérive viennent de trajets et itinéraires détournés. Ronan Guillou

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